A treize ans, Stoul a déjà les idées bien arrêtées : la parisienne veut devenir artiste peintre. Le temps passe mais sa motivation ne fléchit pas et l’Ecole Boulle s’impose donc naturellement. A 21 ans, elle réalise sa première exposition à l’Institut du Travail Social de Montrouge, et avec elle, l’heure des certitudes. Débute alors sa période alternative et son attrait pour les squats. Elle expose alors ses différents travaux au 59 Rivoli. La rue et ses difficultés l’inspirent, elle fait naître des femmes félines, gracieuses et malines empruntant tout d’abord des traits japonisants puis vintage. Puis en 2013, nouveau cap, lié à la découverte de l’origami, l’art du pliage. Ses filles deviennent géométriques, son travail s’intéresse de plus en plus à l’architecture et aux volumes, ses « ORU » apparaissent.